dimanche 14 juillet 2013

Anabioze

Après une période considérable de temps à vivre dans le Bunker... Le moral des factions était d’une dépression sans précédent... La vie n'est pas aussi facile qu'on puisse le croire. Certains ont essayé de calculer le nombre de jours, en comptant les cycles d’air, mais même les plus assidus ont perdu espoir. 
Avec la disparition du Mad Doctor, les vagues de zombies ont diminué avec le temps, sans explications. Ceci a laissé place à un nuage d’ennui et de fatigue. Les factions se sont retiré chacun dans leurs salles ou endroits, ne communiquant que rarement avec l’un et l’autre, n’ayant pas d’enjeux à discuter, à part les quelques bousculements personnels. Une ambiance de solitude s’est instaurée, et même les histoires de Zed n’ont su divertir les gens très longtemps.Plusieurs passèrent beaucoup de temps dans une certaine salle ou ils croyaient subir des sensations d’hallucinations. Mais certes, avec le temps, celles-ci diminuèrent, et éventuellement, plus rien n’était ressenti.
Il y a eu plusieurs accrochages entre les factions pour les vivres et l’eau, ceux-ci s’étant réfugiés dans des endroits différents du Bunker. Même en l’explorant, ils ne trouvèrent à peu près rien pour survivre... Très peu d’information sur le pourquoi de sa fermeture, mais uniquement quelques bouts d’histoire griffonnée ici et là. Les choses que Zed appelle “livres” étaient illisibles pour les factions, étant difficilement déchiffrables, et tombant en morceaux en grande majorité. 
Récemment, les lumières flanchaient de temps en temps. Les survivants avaient tendance à garder leur souffle, ne sachant pas si c'était la fin de la génératrice... Si ce bunker allait véritablement devenir une tombe glaciale. Un jour, le bourdonnement habituel des machines dans le bunker a arrêté, et les lumières d'urgence rouge se sont ouverts. Un court message robotique leur annonça que le Grand Froid était terminé. 
Regroupé, tout le monde se trouvait devant la porte de sortie, dans le grand corridor. La lourde porte était enfin dégivrée, mais a pris beaucoup d’efforts afin de céder. La lumière éblouissante de l’extérieure, mais toujours teintée de gris, aveugla même les plus robustes. 
Dehors, rien ne se ressemblait. Les arbres étaient tombés, soit par l’accumulation de neige, ou par de vents violents. Ce qui restait debout s’écroulait en poussière sous les pas des survivants. L’air était sec, quasiment pire que l’intérieur du bunker. Sans plus tarder, les survivants se dirigèrent difficilement vers leurs différents campements établis. La route allait être longue, et ça faisait longtemps, très longtemps qu’ils étaient passés par le chemin. Ce chemin, qui n’existait plus à cause du Grand Froid, ce qui a forcé les factions à prendre des chemins différents. 


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